L’antiquaire est à mi-chemin entre la culture et le commerce. Il achète et vend des tables, des bibelots, des meubles, etc. Mais avant cela, il appréhende leur origine et leur valeur. Il doit avoir une excellente sureté de jugement étant donné que les copies et les faux existaient toujours.

En quoi consiste le métier d’un antiquaire ?

Il est spécialiste d’une époque, d’un sujet ou encore d’un style tel que les meubles français du XVIIIe siècle ou encore les objets d’art islamiques. Sinon, il peut également opter pour une expression artistique telle que la peinture ou la sculpture. Cette personne reste à l’affût des objets pour les amateurs d’art. Pour cela, il se déplace dans les magasins publics, chez des particuliers ou encore des confrères. Les successions sont une véritable source d’approvisionnement, cependant l’antiquaire ne néglige pas les autres pistes qui lui permettent de trouver des pièces intéressantes. Doté d’un souci de la documentation et de la littérature, l’antiquaire évite de se tromper dans les achats. Il a donc intérêt à bien lire en visitant les musées, les salles d’expositions et de ventes. Les débutants doivent avoir un stock ainsi qu’un solide capital de départ. Ceux qui sont réputés dans leur domaine disposent de leur propre compte d’assureurs.

Quelles compétences et formations pour devenir antiquaire ?

L’antiquaire doit posséder un talent de gestionnaire. Les campagnes hasardeuses d’achats peuvent rendre les comptes déséquilibrés étant donné qu’il n’y a pas de vente tous les jours. Cela dit, il doit s’armer de prévoyance et de patience. En tant que commerçant, il se différencie des autres par son public particulier. Il peut aussi employer des vendeurs. Sinon, l’antiquaire doit faire preuve d’un bon sens de la communication. Quoi qu’il en soit, le métier d’antiquaire est accessible par expérience. Il se forme sur le tas ou auprès des professionnels. En général, ce sont les parents qui ont transmis le savoir ainsi que le capital à leurs progénitures. Cela dit, il est conseillé de compléter par des études appropriées comme l’histoire de l’art. Il est aussi recommandé d’être diplômé de l’Ecole du Louvre. Des écoles privées proposent en effet une formation sur le « commerce de l’art » en vue d’obtention de l’EAC ou de l’IESA.